Projassur dans le blog de La Banque de Savoie

Latifa, vous êtes Docteure en droit. Comment avez-vous « atterri » dans l’assurance ?

J’ai enseigné le droit des affaires puis je suis entrée dans le monde de l’assurance via un réseau d’avocats spécialistes de la protection juridique. J’ai fait de la formation et de la communication dans le cadre d’un partenariat avec le groupe Allianz, où Yannick et moi nous sommes rencontrés en 2003.

Yannick, vous avez une formation d’économiste et une expérience de conseil en entreprise, une bonne base pour devenir courtier en assurance ?

Oui tout à fait ! Quand nous avons créé notre structure en 2008, Latifa et moi avions déjà beaucoup appris sur tous les aspects de l’entreprise, notamment en matière de gestion et de prévision. En étant indépendants de toute marque, nous approfondissons l’approche des besoins des entreprises et des professionnels savoyards pour leur offrir les garanties les plus adaptées. Notre méthodologie est exigeante : nous menons un audit diagnostic de la situation de chacun de nos clients ; nous concevons et négocions les meilleures solutions aux meilleures conditions (nous sommes courtiers avant tout !) ; nous faisons évoluer les contrats en fonction des projets et de nos clients et nous gérons, si nécessaire, les contentieux et/ou sinistres. En d’autres termes, nous sommes chefs d’orchestre de la gestion des risques de l’entreprise.

En interne, quels managers êtes-vous ?

L’indépendance est notre valeur centrale. Nos six experts sont tous polyvalents et peuvent tous gérer leurs propres dossiers en parfaite autonomie. Mais chaque jour nous nous remettons en cause pour être affûtés dans un contexte législatif qui bouge beaucoup. Sur une solide base généraliste, nous agrégeons des compétences spécifiques pour que chacun puisse avoir une vision à 360° de chaque projet. Nous échangeons autour d’une table sur la pertinence de nos propositions. Ce sont ces dialogues qui nous font grandir individuellement et collectivement. L’esprit d’équipe est la pierre angulaire de notre recrutement : notre projet d’entreprise est totalement collaboratif. Nous faisons tous du cross fit ensemble ; dans notre métier comme dans le sport, nous avons des objectifs en ligne de mire.

Les récentes crises sanitaire et sociale ont-elles fait évoluer les protections que vous proposez ?

Oui tout à fait. Depuis quatre ans, nos clients nous interrogent davantage sur leur protection sociale, la gestion et l’organisation de leur patrimoine. Nous avons donc créé en 2020 un pôle avec deux experts, dédiés notamment à la protection des hommes-clés des entreprises. Nous accompagnons des entreprises dont le CA va jusqu’à 100M€ et il est important pour nous de les considérer comme des partenaires, quelles que soient leurs difficultés.

Quelle est votre vision pour l’avenir de Projassur ?

Nous maîtrisons notre croissance constante de 10 à 12% par an. Notre raison d’être est de continuer à proposer des solutions de qualité : notre périmètre d’action restera local. Je suis d’origine espagnole et Aixois, Latifa est d’origine marocaine et vient d’un autre département montagnard, nous adorons la Savoie. Nous avons sillonné les massifs alpins en ski et en randonnée avec nos clients et notre connaissance du tissu économique est notre valeur ajoutée. Nous avons imaginé des solutions adaptées aux problématiques des professionnels du territoire qui sont souvent des passionnés. Qu’ils soient promoteurs en prise avec les contraintes de densité et d’altitude ou acteurs du tourisme confrontés aux aléas de la saisonnalité, ils sont remarquablement tenaces ! Nous nous devons d’être à la hauteur de leur pugnacité.

En Savoie, la culture et la nature sont étroitement liées. Comment s’exprime vos sensibilités sur ces sujets ?

Yannick étant musicien, la musique fait partie de notre vie et nous sommes partenaires de la SPEDIDAM. Avec cet organisme de gestion collective des droits de propriété Intellectuelle des artistes-interprètes, nous promouvons l’accès à musique et nous assurons les concerts comme le festival de jazz d’Albertville, ainsi qu’une vingtaine de festivals en France. Nous sommes aussi extrêmement sensibles aux problématiques environnementales, et en restant très modestes au regard de la problématique et des enjeux, nous œuvrons au quotidien à la préservation des ressources en limitant notre consommation de papier, d’électricité, de carburant… Nous essayons de partager notre point de vue avec nos clients en développant un discours qualifié sur les catastrophes naturelles. Avant l’action curative, nous pensons à la prévention ; nous pouvons, tous ensemble, freiner l’accélération du réchauffement climatique. Notre but est de faire évoluer le système en étant des entrepreneurs-citoyens